Votre psychanalyste Jungienne

Armelle Favry

Je m’appelle Armelle Favry-Hubert.
Je serai à vos côtés sur le chemin qui est le vôtre, un certain temps,
le vôtre, celui qui conduira vôtre destinée.

Mais d’abord dégageons et déblayons ensemble la voie si nécessaire, et selon entreprenons-y quelques travaux.
Armelle Favry-Hubert

L'exercice de la profession de psychanalyste Jungienne

J'exerce comme :

> Psychanalyste
formée à l’Institut C.G.Jung – France, Paris.

> Psychologue

DESS - Paris Sorbonne
Section : Psychologie clinique et Pathologique.

> Psychothérapeute

Titulaire de l’Autorisation Psychothérapie obtenu à Nantes en 2011.
Enregistrement à l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire en 2015.

L'analyste

À vos côtés sur le chemin

Je vous accompagnerai et serai à vos côtés sur le chemin qui est le vôtre, un certain temps, le vôtre, celui qui  conduira votre destinée. Mais d’abord dégageons et déblayons ensemble la voie si nécessaire, et selon, entreprenons-y quelques travaux.
L’analyste est un être, unique et vous l’êtes aussi, dans la mesure du possible faisant l’expérience de cette unicité, en devenir d’être un individu “entier”, y tendre. 
Individu entier...humain...
L’analyste est présent en tant qu’être humain avec son parcours de vie, son labyrinthe, son socle d’études, de formation et de recherche, mais aussi son écoute, sa présence, son empathie, son instinct chamanique, son intuition, sa curiosité, son humour et j’en passe. Son humanité. Son coeur.
 ...avec ses caractéristiques propres...
L’analyste est présent, perméable à l’Inconscient de l’autre-Autre, parfois un fonctionnement de haute-pérméabilité et d’élasticité. Une qualité pour plonger dans le baquet transférentiel avec l’analysant où l’analyste se laisse “contaminer”  négativement ou positivement  selon les contenus inconscients activés de part et d’autre dans une  certaine “commune inconscience” et dans une certaine émotion. 
…dans une implication...
L’analyste est présent, avec sa personnalité sensible parfois de haute-sensibilité, ses émotions positives, négatives ou neutres. Sans se laisser submerger, sans introduire de confusion entre les émotions hautes ou basses et les troubles bipolaires (ou psychose maniaco-dépressive) diagnostic posé par un médecin psychiatre. Une rigueur et une formation professionnelles tant dans l’évaluation psychologique et la pose d’un diagnostic que dans l’évaluation de la plate-forme trans et contre-transferentielle.
…une exigence...
L’analyste n’est pas à l’abri d’un déséquilibre, d’une vulnérabilité, d’une pierre d’achoppement, d’une erreur. Il doit prendre soin de lui. Mais sa recherche, la remise en question de sa pratique, de ses outils, son auto-analyse ne s’arrêtent jamais. Pour certains c’est un art de vivre et aussi une manière d’être au monde. C’est un indispensable pour faire ce travail difficile dans la solitude du cabinet. L’analyste se doit d’être exigeant pour lui-même, mu par une responsabilité face à son patient. Mu par un sentiment éthique.
Je fais appel à un-e collègue et/ou sollicite une "supervision" si je considère un pont d'achoppement dans le déroulé de la relation transférentielle par ex (relation transférentielle "empreintée", contaminée ou embrouillée par une figure d'ombre).
...et l'humilité du Moi.

Je deviens analyste avec qui je suis, ce que je suis et deviens, ce “qui” je ne suis pas et qui pourrait naître dans la continuité ininterrompue de mon histoire, de l’Histoire collective, et de l’espace-temps bien au-delà de ce que je peux en percevoir consciemment. Advenir à soi-même en tant qu’analyste singulier avec ses forces et ses parts d’ombre, ni plus ni moins. 

Je suis analyste jungienne... 

Une étiquette de plus pour un psy ?

Alors pourquoi préciser et adjoindre cet adjectif “jungienne”, une étiquette de plus pour un psy ni ceci ni cela ? Je sais bien qu’en France être jungienne…Pour la petite histoire jungienne en France...*
Mais... les patients, les analysants pensent et décident autrement que les psychanalystes, les professionnels de santé et certains autres. Comme pour tout analyste freudien ou lacanien ou kleinien ou Winnicottien ou... chaque théorie analytique avec ses prérequis répond à un niveau différent de l’Être. 
Le passage d’une expérience analytique à une autre qui sollicite des champs psychiques différents est synonyme d’élargissement de la conscience du sujet.Aussi n’ont-ils pas peur du passage de l’un à l’autre, d’expérimenter ‘l’étranger’. Les patients et analysants en profitent et s’enrichissent.
Le jugement exclu, être analyste de formation jungienne reste une pratique, un regard et une ouverture sur le monde, le monde de la réalité psychique, le monde de la réalité concrète objective, le monde de la pensée symbolique, une dialectique entre le conscient et l’inconscient. Une approche de l’inconscient où l’inconscient est premier d’où émerge la conscience, une approche d’un monde plus grand que le monde du moi et qui l’englobe, et aux frontières du somatique et du psychique manifestés ou l’inconscient psychoïde. Une façon d’être au monde.

L’analyste arpente le monde, le rencontre, s’y adapte avec les fonctions psychologiques (définies par C.G Jung : pensée, sentiment, intuition, sensation),  les utilisant toutes, certaines plus prégnantes que d’autres restées dans l’inconscient mais tout autant agissantes. La fonction ‘principale’ ou le pied posé en premier sur la terre ou… sur la lune ou sur la planète du ‘Petit Prince’ de Saint Exupéry, dans une attitude introvertie et/ou extravertie. Chacune des fonctions y joue sa partition en fonction de de l’histoire du sujet, du contexte, des rencontres sociales et de l’environnement culturel et religieux. Parfois les fonctions se jouent à l’envers de ce qui devrait être, la tête en bas, ce qui provoque quelques torticolis avant le redressement.
L’analyste n’est pas assis chevillé à son savoir, ses interprétations à tout vent,  mais construit au fil de son courant une connaissance, traverse par moments une sagesse, des sagesses, le silence. Un parcours, une randonnée de montées et de descentes, encordé ou marchant seul, fouetté par la grêle ou baigné par la lumière. D’émotion en émotion sur son chemin d’individuation. Une curiosité insatiable qui conduit à d’autres domaines et d’autres cieux. Chercher dans d’autres expériences par d’autres approches ce que je ne connais pas de moi. 

Mais de toutes les manifestations qu’il vit en lui avant, après ou dans le baquet de la séance, avec son contre-transfert, et surtout ce qui émerge en lui de la scène transférentielle, cet entre-deux où l’on est seul ou à 2 ou à 3 ou à 4 ou plus, il va en extraire, pendant, après la séance ou dans le futur du travail analytique, le meilleur et le pire. Il connaît le pire, il a lui-même raclé les tréfonds de son marécage, d’autres parleraient d’un noyau pathogène parfois psychotique, parfois névrotique, parfois perverti, d’autres du fantasme fondamental, d’autres et d’autres encore; là où se loge la jouissance du symptôme.  Aller au fond est une possibilité pas forcément une nécessité. Là encore ‘Un’ décide. Mais l’analyste ne reste pas au bord, il plonge, si ça le demande, avec le patient. Et ce travail prend un temps certain et un effort à l’épreuve, à l’épreuve du dialogue, et à l’épreuve du douloureux en soi.

Ce qui surgit d’un au-delà de sa conscience, inconnu de son mental, dans son corps aussi, il va le conscientiser, le partager ou pas, et qui fera sens pour l’analysant, et non pas signification. C’est une autre branche. Le sens, jungien, est symbolique, la signification relève de la dynamique linéaire du concret. Le non-sens fait partie de la traversée. La navigation est délicate, prise dans la tension des vents contraires.


Comment ?

C’est aussi cela être analyste...
- C’est accepter de ne rien ‘vouloir’ pour l’autre, le patient ou l’analysant. Le b.a.-ba de tout débutant psy.- C’est accepter de ne rien ‘en savoir’ du projet du Soi du patient, de l’analysant; de naviguer à vue. De ne pas comprendre. De supporter l’ignorance de ne pas saisir l’autre, l’inconnu de l’Autre, le silence de l’autre. - C’est accepter de supporter les hautes valeurs de l’autre au regard des siennes. - C’est à la fois tenir compte de la réalité concrète, travailler ce rapport au réel et/ou le travailler en relation avec les ressorts psychiques de l’inconscient. D’évaluer dans quelle réalité psychique ou physique il serait judicieux de s’engager ou d’opter pour un aller-retour entre les  deux quand ça s’impose.  - C’est accepter de s’immerger tout en gardant la conscience hors de l’eau du bain transférentiel.- C’est accepter le silence de l’interprétation au regard du vide ou du plein des matériaux apportés par le patient ou l’analysant.- C’est vivre l’expérience de l’impuissance, de ne pas savoir quoi dire, quoi penser, et laisser surgir par exemple une parole d’ombre qui dérange ‘son’ moi autant que le moi du patient, analysant. Les inconscients se parlent sans que le moi de la conscience le réalise! Ca vient d’ailleurs dans cette zone frontière, mixte entre les inconscients.- C’est assumer la capacité à être seul, dans son cabinet réel, et surtout dans son cadre ‘psychique’, intérieur, préalablement construit, en sécurité dans son espace moi-Soi.

Avec quoi ?

Quelques maîtres-mots condensés. 
- Un apprentissage. Un apprentissage de la pratique de la différenciation. Différencier et discerner, conscientiser et intérioriser.- Une pratique de la confrontation, du moi aux manifestations de l’Inconscient, du moi à l’inconscient personnel freudien, du moi à l’inconscient archétypique jungien, des complexes à l’archétype, de la pensée dirigée rationnelle à la pensée symbolique, du moi au Soi ; une pratique de la tension des opposés.- Une expérience de l’Altérité (intérieure et extérieure) sans laquelle la mise en tension des opposés n’aurait pas lieu.- La pratique des rêves qui invite à une pratique de l’introversion (attitude non régressive ni pathologique).- Une pratique du champ transférentiel ou le plongeon dans le chaudron des origines (métaphore empruntée au langage de l’alchimie)** .  - Une présence disponible, non-agissante, à l’intime, l’intime poétique qui affleure, nous effleure par surprise. Une poétique. Une émotion.- Une pratique de l’éthique personnelle, dans le saisissement de l’autre, à l’écoute du processus inconscient  de l’autre et l’implication totale de l’analyste. Une relation de confiance mutuelle.

Où ?

L’expression courante formulée pose qu’un thérapeute n’emmène son patient que là où il est allé lui-même en lui, pas plus. C’est si banal mais si juste ! Le patient nous emmène aussi avec lui...
Que se passera t-il s’il n’a pas marché jusqu’aux confins de ses territoires psychiques obscurs ou dénudés pour y rencontrer ses limites, dans ses terres à l’ascension périlleuse, dans ses zones de non-droit occupées par leurs habitants ? S’il n’a jamais traversé de frontière ou de pont pour un autre pays ‘étranger’ ? A t-il osé seulement ouvrir cette porte lui dévoilant des états (pychiques archaïques) inconnus de sa conscience ? Et tant d’autres confrontations... Pourra t-il accompagner le patient, l’analysant dans les siens. Sera-t-il capable de les accueillir ? Les siens, dans les siens ou les siens ?. Comment conscientiser cette ‘commune inconscience’ (terme de C.G.Jung) inconnue en ces termes à notre expérience et comment en déceler et traduire la richesse une fois analysée? La relation transférentielle patient -analysant+analyste et son espace de ‘co-création’ sans laquelle rien ne se déploierait et sans l’analyse de laquelle l’acte de différenciation n’opèrerait pas. Collision ou collusion ? Qu’en traduire ? 
Que dire quand le danger guette et que l’on s’y promène sans un minimum d’éclairage de la conscience ? Par où passer ? Quelle route choisir ou éviter? Quel sens en soi quand l’analyste et l’analysant sont perdus dans le labyrinthe de la psyché avec pour seul guide, seule boussole, le sentiment de l’analyste ? Encore faut-il que cette fonction d’évaluation soit développée chez lui, la pensée seule ne suffit pas, et les fonctions auxiliaires viennent étayer.

Et l’analyste qu’en fait-il de son ombre ? de son ombre personnelle dont il se sent ‘responsable’ ou devrait se sentir responsable, ombres négative et positive, ombres transmises par l’histoire familiale, ombre pulsionnelle.  L’ombre ne s’en va pas, elle n’existe pas sans la lumière. Elle nous suit. Elle a des raçines qui trempent dans l’ombre archétypique. 

Le tout est de ne pas en manger de ‘trop’, de ne pas marcher dessus aussi. Et d’assumer, d’intégrer cette part obscure. Et de repérer quand elle se projette en angle mort sur la scène transférentielle. C’est elle, la partie inconnue de l’ombre non conscientisée, chez l’analyste, qui mobilise le fonctionnement pervers inconscient de l’autre ; une accroche transférentielle à contamination négative.

Bien sûr je n’évoque là que les territoires d’ombre négative, une des étapes de conscientisation à la confrontation épineuse parfois “rageuse” du travail analytique. Douloureux de sacrifier (au sens jungien) l’omnipotence de “ma” tête pour habiter “mon” corps et mon coeur. Douloureux de sacrifier le merveilleux des cimes de la montagne pour redescendre dans les plaines profondes du monde et sa réalité sociale. Epreuve qui “me” rend un peu plus lourd sur cette terre, plus entier. Oui « Le Verbe s’est fait chair » dirait Saint Jean ***. Quant aux territoires d’ombre positive, de double accompagnant et de leurs habitants inconnus du moi ils attendent d’être reconnus. Ils font partis du potentiel non exploité à advenir. Comme l’est la fonction inférieure qui reste à s’exprimer.

Mais ça ne s’arrête pas là.Ça ne s’arrête jamais d’ailleurs, la confrontation avec ses figures intérieures, le double, l’anima, l’animus, dans la tension des opposés de chacune de ces figures. Pensons au fil d’Ariane qui mène “le psy” dans la série « En thérapie » de Eric Toledano et Olivier Nakache. Ariane le fascine, inconscient qu’il est du numineux de cette figure archétypique, se débattant dans les filets de “son” anima, figure féminine inconsciente, figure féminine personnifiée par cette Ariane réelle. L’ absence de dialogue avec son inconscient le fera déraper en transgressant la scène transférentielle. Transgression et passage à l’ acte, faute d’avoir saisi l’opportunité de considérer et d’ analyser en profondeur cette relation réelle projective, dans un mouvement d’introversion, afin de la transmuter en une altérité intérieure symbolique.

Ce n’ est pas parce que je suis analyste que tout est résolu. Je suis toujours sur la route, une route. Je considère ce qui s’y manifeste et je ne la quitte pas tant que j’y suis autorisée et que j’en accepte le contrat. Il est possible de vivre une certaine plénitude. La paix exige l’espace vide du Soi si le moi le consent, l’accepte. Car l’un sans l’autre pas de réalisation des potentialités du Soi individuel et pas d’écoute du Soi collectif qui vient à soi. Le Soi ou l‘organisateur inconscient de la totalité de la psyché consciente et inconsciente, qui contient les opposés. Parfois ‘l’axe moi-Soi’ (concept d’Eric Neumann) est en presque parfait alignement. Mais l’analyse post-analyse ne s’arrête jamais tant que le moi accepte de passer et repasser sur ce que l’inconscient reprend des évènements psychiques, des attitudes psychiques, des scènes psychiques qui après une phase de résolution mais transitoire, se retrouvent à nouveau en travail. Le processus vit. La confrontation est. Une religio qui est de « (prêter) une attention déférente à son expérience »**** au numineux de l’expérience.Je reste l’apprentie de l’Autre en moi, positionnement que je continue d’honorer. C.G Jung parlait du « savoir absolu » de l’Inconscient.



* Florent Sérina C.G. Jung en France : Rencontres, passions et controverses, Belles Lettres, Octobre 2021.
** C.G.Jung “Psychologie du transfert”, Paris, Albin Michel, 1990.
*** L’évangile de Jean, (Jn1,1-18) , La Bible, TOB, Paris, édition du Cerf, 1988.
‍**** C.G.Jung ”Psychologie et religion”, Buchet/Chestel, 1958, p.87.

D'où je deviens analyste ?

Devenir analyste jungienne n’est ni un exercice de style ni un exercice intellectuel. C’est une démarche, un cheminement, une expérience vécue. Une formation qui exige beaucoup de soi.

En premier lieu, l’analyse personnelle. 
Par où le patient, l’analysant passe, dans le travail analytique, l’analyste est passé, l’a vécu, s’y est confronté lui aussi. Non pas dans la similarité des contenus ou des vécus mais dans l’expérimentation du processus inconscient qui nous engage et dans la solitude accompagnée. Et ce, avec un psychanalyste de son choix quelle que soit l’école à laquelle appartient celui-ci. 
L’analyste fait donc d’abord l’expérience d’être un patient, un analysant (tout en étant le plus souvent psychologue ou médecin de formation) avant d’être cet apprenti-analyste en formation sur le divan et/ou en face à face. Apprenti ne veut pas dire que cest gagné ! 
Ce fût un travail, long et difficile, réparti sur trois temps ou trois ‘tranches’ analytiques avec trois psychanalystes différents, en premier l’analyse personnelle. Tout dépend du nombre de ‘casseroles’ que l’on traîne avec soi, sur combien de générations l’on remonte, et de la dynamique du moteur du désir !Un travail comme il se doit, aux confins du supportable de la conscience, et du corps. Mon exigence d’aller ‘au bout du bout’ de ce que l’on peut de soi. En acceptant le ‘trop’ sans en faire trop. Il en reste toujours, des scories, et c’est très bien comme ça. Une étape franchie, une autre se présente. Et ça continue pour l’analyste... tout autant pour l’analysant, au-delà de l’analyse ; le processus de maturation est naturel.
Les films de Fellini en sont proches dans la métaphore. Une expérience intime des méandres de sa psyché. Un mouvement énergétique de circumbulatio centripète et/ou centrifuge autour d’un centre. 
Un processus d’élaboration psychique d’allers-retours, entre passé, présent et futur. Sans oublier le temps signifiant du kaïros.
Un travail qui chamboule, dérange nos repères, renverse nos idées, nos valeurs, bousculent nos schèmes de comportement. Une confrontation aux figures de l’inconscient, à l’étranger en nous, si le moi le consent non  sans résistance et angoisse, et en surplus une libération croissante. Un sacrifice de nos positions. Un ré-amènagement de nos priorités et de nos énergies.
Une entreprise qui prend fin avec l’analyste, la fin du lien transférentiel archétypique. L’analyste et l’analysant perdent de leur ‘hauteur’ (archétypique), ayant chacun récupéré et ré-intégré le champ de leurs projections,  redevenant de ‘simples’ personnes en présence. Une relation banalisée. Restera imprimée la rencontre, unique, et la qualité de la présence, unique. Mais cette relation professionnelle hors temps sera toujours assurée de discrétion et de confidentialité même post travail analytique.

En second lieu, devenir analyste.
Un mouvement vers. Un engagement. Il a répondu, en conscience ou pas, à la demande de l’inconscient. Une expérience choisie, voire une vocation, dans une école choisie. Demande qui se doit d’être analysée, décortiquée. Les temps de travail analytique individuel exigés (étape didactique, étape de contrôle) dans ce cursus formateur peuvent être vécus dans la profondeur d’une relation de maître et disciple.
La formation d’un analyste est longue. Elle est initiatrice d’un process de formation fortifié et validé  par une école de pensée analytique, tant dans l’expérience d’une pratique clinique individuelle que dans les savoirs analytiques jungiens et autres que jungiens, assorti d’une obligation de formation en psychopathologie clinique et évaluation diagnostique généralement délivrées et validées dans un cursus universitaire. L’analyste sera doté d’une solide formation théorico-clinique à laquelle s’ajoute son bagage professionnel et universitaire. Diversité de l’enseignement par séminaires, groupe de lecture, travail de supervision individuelle avec un psychanalyste différent de celui de son analyse personnelle, supervision en groupe de travail clinique, exposés cliniques et élaboration d’un mémoire. Pour plus de précisions sur le déroulement de ce cursus de formation et ses modalités je vous invite à consulter le site de la S.F.P.A-Institut C.G.Jung

Témoignages

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LA psychanalyse

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J’ai décidé. Je viens. Que ça dure une séance, quelques séances ou quelques années, je suis là, je veux le meilleur pour moi. Je me projette dans le futur de mon potentiel bien que je me sente tiré, attiré par un passé qui me rend prisonnier de mon présent, un présent qui me retient de mon futur.

Je différencie l’approche et le contenu. Une approche de travail analytique coordonnée et adaptée à la problématique du patient, de l’analysant. La distinction se situe entre le travail de l’individualisation et celui du processus d’individuation proprement dit, cependant appartenant tous deux à la dynamique naturelle de l’individuation.

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